En cette nuit du 8 au 9 septembre, voilà que j'étais tranquillement à l'ordinateur.
Il est placé sur le palier, à ma droite se trouve la salle de bain, en face à ma gauche se trouve une sorte de couloir, la premiere porte correspond à la chambre de mon frère et au bout du couloir, il s'agit de la mienne.
(et dans mon dos, il y a l'escalier où j'ai trouvé les deux protagonistes du precedent récit).
Bref, alors que je regardais l'écran pour y lire diverses choses, voilà qu'une araignée d'un fort beau gabari traverse le mur de droite à gauche. Elle s'arrete au coin et s'apprete visiblement à traverser le couloir...
mais bon, pour le moment, elle s'arrete ici.
Je poursuis donc avec une sérénité inébralable mes lectures sur internet quand peu de temps après, l'araignée a disparu.
Bizarre me dis-je...voyons si elle est bien dans le couloir. Je ne la trouve plus....en meme temps il fait sombre, les lumieres sont eteintes à cette heure tardive.
Avec lacheté, je me dis que de toute façon, la premiere porte est celle de mon frere, avec un peu de chance, elle aura la flemme d'aller plus loin et ira dans cette chambre.
Je continue donc sur m'ordinateur, comme si de rien n'était, pour reprendre le titre d'un fameux groupe de rock celtique.
Puis, ayant oublié cette visite incongrue, je pars chercher je ne sais plus quoi dans ma chambre et là, que vois-je avec stupefaction ?
Cet octopède sur le mur de am chambre, à 10cm de mon lit !
Je retourne donc à l'ordinateur raconter mes mésaventures sur msn avant de prendre mon courage à deux mains et d'affronter cet intrus.
Le temps de revenir, cet acarien aranéide avait pris de la hauteur et se trouvait donc hors de portée de main.
La situation est fort embarassante, vous l'admettrez facilement.
Alors que faire ?
Qu'avais-je comme outil à porter de main ?
Un journal ? non, meme pas de papier assez grand pour garder des appuis stables pendant le combat.
Mes chaussures ? pareil, et un lancer manguerait de précision.
Mon chat ? idem, et un chat, c'est plus difficile à lancer contre un mur (encore chaton dans un sac, je dis pas...).
Une tapette à mouches ? voilà l'outil idéal.
Saissant cet objet fetiche à pleine main, retirant mes chaussures pour monter sur le lit, je m'approchais donc de mon adversaire.
Je fis un test pour prendre en main cette arme et tester les nuisances sonores possibles pour mon frère. Un coup sec et franc ne le dérangerait pas.
Il ne restait plus qu'a taper au bon endroit. Je me préparais psychologiquement à assainer un coup fatal...et faire un sorte que le cadavre ne retombe pas sur mon oreiller.
Après une grande inspiration, je fis un smatch direct et enchainai avec un balayage à droite. Ce fut si rapide que je n'ai meme pas vu le corps inerte tomber.
Visiblement, le coup n'avait pas dérangé mon frere mais mon chat s'est réveillé et a quitté ma chambre.
Je descendis du lit partir à la recherche du cadavre...il était sur le bord de ma table de nuit, plat, pattes croisées. Il en manquait une restée au mur.
Bon, pour etre sûre qu'elle soit bien morte, j'assainnai encore des petits coups gentils, avant de porter la chose inerte à bout de tapette dans les toilettes et de la noyer pour l'éternité.
j'ai gagné
Sujet: Un atroce meurtre 
Jeu 31 Aoû à 22:18
